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De nombreuses filles des villages de la Haute Egypte sont privées d’instruction et ne peuvent donc pas améliorer leur situation, ni celle de leurs enfants. Ce programme lutte contre pour maintenir les filles les plus marginalisées à l’école grâce à un ensemble d’initiatives et d’actions comme le remboursement des dépenses scolaires, l’achat de l’uniforme et des fournitures, l’intervention de « la grande sœur » pour aider les filles victimes de violence et une prime mensuelle afin d’encourager l’assiduité de la fréquentation de l’école.
Des activités de sensibilisation à l’égalité entre les sexes ont été organisées pour que les filles puissent réfléchir et s’exprimer sur leur existence. Les organismes gouvernementaux ont aussi été associés au programme dans le but de les responsabiliser dans la mise en œuvre des lois et des politiques qui encouragent la continuité de l’enseignement et la lutte contre la violence à l’égard des filles. Enfin, le programme a visé les médias pour les encourager à donner une image positive des filles et à dénoncer les discriminations basées sur le sexe.
Cette pratique a été identifiée dans le cadre du projet CSO WINS « Renforcer les capacités dans le Sud de la Méditerranée afin d’ouvrir le dialogue et le suivi des politiques pour les femmes dans la société », grâce au soutien de la Facilité de Voisinage pour la Société Civile de l’Union européenne.
Cette plateforme s'inscrit dans l'Axe 1 « Renforcer les capacités des acteurs de l'égalité » du Fonds de Solidarité Prioritaire « Femmes d'avenir en Méditerranée » financé par le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et porté par l'Institut européen de la Méditerranée, dans le cadre du projet « Développer l'autonomie des femmes » labellisé par l'Union pour la Méditerranée.
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