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Cette pratique répondait au besoin d’améliorer la représentation des femmes dans la vie politique. En 2005, CIDDEF a réalisé une étude comparative sur la représentation des femmes dans les instances politiques entre l’Algérie, le Maroc et la Tunisie. A partir de cette étude, le CIDDEF a contacté 8 partis politiques algériens de différentes sensibilités et 10 associations pour désigner un groupe de 30 femmes qui pourraient suivre un cycle de formations afin de renforcer leurs capacités et de les aider à se lancer dans la vie politique. A la fin des formations, une coalition de 30 femmes politiques s’est créée pour porter un plaidoyer pour l’instauration d’un système de quotas. Ce plaidoyer a donné lieu à l’introduction dans la constitution de l’article 31 bis qui énonce « L’ Etat œuvre à la promotion des droits politiques de la Femme en augmentant ses chances d’ accès à la représentation dans les assemblées élues».
Dans le même temps, les femmes qui constituaient la coalition ont entrepris un travail de sensibilisation auprès de leurs partis politiques afin qu’ils soutiennent l’instauration du système de quotas et 20 parmi les 30 femmes formées se sont présentées aux élections législatives.
Quelques années plus tard, le CIDDEF a repris le même travail, en s’appuyant sur des militantes de partis politiques. Cette fois ci l’objectif était que les textes d’application pour l’instauration du système de quotas soient effectifs. La loi a été votée le 12 janvier 2012, ce qui a conduit à l’élection de 147 femmes au parlement soit 31%.
Cette pratique a été sélectionnée dans le cadre du projet CSO WINS « Renforcer les capacités dans le Sud de la Méditerranée afin d’ouvrir le dialogue et le suivi des politiques pour les femmes dans la société », grâce au soutien de la Facilité de Voisinage pour la Société Civile de l’Union européenne.
Cette plateforme s'inscrit dans l'Axe 1 « Renforcer les capacités des acteurs de l'égalité » du Fonds de Solidarité Prioritaire « Femmes d'avenir en Méditerranée » financé par le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et porté par l'Institut européen de la Méditerranée, dans le cadre du projet « Développer l'autonomie des femmes » labellisé par l'Union pour la Méditerranée.
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