Grâce à une approche globale et complète, cette pratique offre aux anciennes détenues une seconde chance, avec la possibilité d’accéder à un emploi, d’effacer les stigmates de l’emprisonnement qui les couvrent, et de devenir des acteurs de la société à part entière. Le soutien à l’emploi permet à ces femmes de poursuivre leur vie et leur assure l’autonomisation financière en leur évitant d’avoir recours aux fautes criminelles pour obtenir de l’argent.

La pratique a pour but principal la construction de mécanismes durables pour l’intégration dans la société des femmes détenues après leur libération. Elle opère à travers plusieurs étapes : la réhabilitation psychologique des détenues avant et après leur libération ; la réadaptation sociale après la libération ; la formation et la création de projets à destination des anciennes détenues pour leur intégration dans la société de façon durable ; l’établissement de partenariats avec les entreprises pour faciliter le retour à l’emploi des anciennes détenues.

Il faut aussi mentionner la mise à disposition d’un refuge pour les anciennes détenues sans soutien familial et pour les femmes battues ainsi que l’unité de recherche pour l’observation et la gestion des problèmes et enfin l’unité de sensibilisation et de conseils juridiques et politiques sur les droits, les devoirs et les opportunités disponibles.

Cette pratique a été identifée dans le cadre du projet CSO WINS « Renforcer les capacités dans le Sud de la Méditerranée afin d’ouvrir le dialogue et le suivi des politiques pour les femmes dans la société », grâce au soutien de la Facilité de Voisinage pour la Société Civile de l’Union européenne.