Women Now for Development présente le documentaire "I Was There", dans lequel deux survivantes syriennes de la violence sexiste racontent leur histoire et celle d’autres femmes au sein des services de sécurité de Damas.
"Dans la cellule d’isolement, j’avais l’habitude de marquer les jours en traçant des lignes sur le mur avec une pierre qui se détachait de la porte", raconte Ruwaida Kanaan, une ancienne survivante de la détention.
Le documentaire "I Was There", produit par Women Now for Development, a été présenté au public à l’occasion de la
Journée internationale des victimes de disparitions forcées, le 30 août. Il met en scène deux survivantes syriennes de violences sexuelles et sexistes qui racontent leur histoire et celle d’autres femmes dans les services de sécurité de Damas. Toutes ont été victimes ou témoins de graves actes de torture, de toutes formes de mauvais traitements ou d’homicides illégaux.
L’ampleur réelle de la violence sexuelle et sexiste dans et hors des centres de détention est encore inconnue, et la stigmatisation entourant la violence sexuelle en Syrie continue de rendre les victimes réticentes à signaler les abus en raison de la peur, de la honte ou des risques qu’elles ou leurs familles peuvent encourir si elles parlent de ces crimes.
Ce documentaire a été produit dans le cadre de la campagne Syria Road for Justice.
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