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Dans un communiqué de presse - Les présidents des commissions des droits des femmes et des libertés civiles appellent à la solidarité avec les manifestant.e.s en Pologne et réitèrent leur appel au gouvernement polonais pour qu’il modifie sa loi sur l’avortement.
La loi très restrictive sur l’avortement en Pologne est maintenant officiellement entrée en vigueur, la décision du Tribunal constitutionnel d’octobre concernant le droit à l’avortement ayant été publiée hier au Journal officiel polonais.
Evelyn Regner (S&D, AT), présidente de la commission des droits de la femme et de l’égalité des genres est consternée: «En Pologne, la misogynie règne en maître. L’interdiction de facto de l’avortement imposée par le gouvernement polonais porte directement atteinte à l’autonomie et à l’intégrité physique des femmes. Il s’agit d’une attaque contre les droits fondamentaux et les droits de l’homme et devrait être impensable dans une démocratie libérale en 2021. Il n’y a pas de place pour un tel mépris de l’humanité en Europe et je soutiens les manifestant.e.s en Pologne qui dénoncent cette politique rétrograde. " Evelyn Regner ajoute: «Les avortements se produisent qu’ils y soient autorisés ou non. La réglementation polonaise pousse les femmes à agir illégalement et met des vies en danger. En novembre 2020, le Parlement européen a «fermement condamné» la décision du Tribunal constitutionnel, qui n’est plus indépendant. En outre, le Parlement a demandé à maintes reprises que le droit à l’autodétermination corporelle soit inscrit dans la Convention européenne des droits de l’homme et que les fonds de l’UE soient liés à des critères fondés sur l’état de droit. Nous devons nous dresser contre de telles atteintes aux droits fondamentaux de l’homme au cœur de l’Europe. » Juan Fernando López Aguilar (S&D, ES), président de la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures, a également réagi: `` Comme je l’ai mentionné à des occasions précédentes, cette décision montre à nouveau que les atteintes à l’État de droit, à la démocratie et les droits fondamentaux en Pologne doivent être traités de toute urgence. L’indépendance du pouvoir judiciaire en Pologne n’est plus garantie, comme le démontre cette décision sur le droit des femmes à l’avortement. Le droit d’une femme de prendre des décisions concernant sa propre grossesse sans être poursuivie ne devrait être inconstitutionnel dans aucun pays de l’Union européenne. »
Contexte :
En octobre 2020, le Tribunal constitutionnel polonais a interdit l’avortement en cas de malformation grave du fœtus, le jugeant "incompatible" avec la Constitution. Cela a conduit à l’interdiction de tous les avortements en Pologne, sauf en cas de viol et d’inceste, ou lorsque la vie de la mère est en danger.
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Cette plateforme s'inscrit dans l'Axe 1 « Renforcer les capacités des acteurs de l'égalité » du Fonds de Solidarité Prioritaire « Femmes d'avenir en Méditerranée » financé par le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et porté par l'Institut européen de la Méditerranée, dans le cadre du projet « Développer l'autonomie des femmes » labellisé par l'Union pour la Méditerranée.
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