Inscrivez-vous et échangez
avec les membres du réseau.
La Fondation des Femmes de l’Euro-méditerranéenne et l’Institut Européen de la Méditerranée (IEMed) remercient toutes les personnes qui ont participé à la campagne "Let’s Name le 8 mars". Cette initiative a été conçue pour mettre en lumière le travail des femmes et des filles qui mènent des projets et des actions de transformation dans l’espace euro-méditerranéen contribuant à des sociétés plus égalitaires.
Cette campagne a été lancée à l’occasion de la Journée internationale des femmes, célébrée le 8 mars. Vous trouverez ci-dessous une liste de femmes dont le travail s’inscrit dans 8 domaines d’action différents ; elles incarnent toutes l’empreinte collective d’une date aussi importante. Ces femmes vous ont inspiré et ont nourri votre vision de ce que signifie être une femme euro-méditerranéenne luttant pour l’égalité des sexes à notre époque.
Nous espérons que cette campagne, qui nous a relié.e.s à plusieurs espaces et disciplines, nous aidera à réfléchir sur l’égalité des genres en tant qu’objectif transversal et à garder à l’esprit que la lutte pour l’égalité des sexes se poursuit chaque jour.
Souad El Hajjaji (Maroc) et Inès Khalifa (Tunisie)
Souad El Hajjaji est professeure au département de chimie de l’université Mohammed V de Rabat, l’une des membres fondatrices de la branche marocaine du Soroptimisme (une organisation internationale des droits humains axée sur l’autonomisation des femmes) et membre du réseau "Femmes solidaires pour l’égalité" (qui promeut les droits des femmes au travail dans les syndicats au Maroc). El Hajjaji a utilisé son expérience et sa position professionnelle pour fonder un centre de recherche avec des chercheurs et chercheuses travaillant sur les questions environnementales, en favorisant toujours l’égalité des sexes. Elle est membre de SWINDON (Sustainable Water Management in Developing Countries), qui encourage le renforcement des capacités et le transfert de connaissances, et du comité de coordination de COALMA, également axé sur la gestion de l’eau.
Inès Khalifa est responsable technique du Centre méditerranéen pour les énergies renouvelables (MEDRIC), qui a été distingué comme un projet de référence dans la région du Maghreb en matière d’énergies renouvelables. Khalifa est également l’une des coordinatrices du projet de coopération méditerranéenne financé par l’UE (Med-ECoSuRe), qui vise à créer un laboratoire vivant transfrontalier méditerranéen rassemblant les acteurs concernés de la région afin de développer des solutions d’efficacité énergétique et d’énergie renouvelable qui conduiront finalement à un monde meilleur. La contribution de Khalifa tient compte de la perspective de genre, puisqu’elle a mis en place un solide consortium respectant l’égalité des sexes, et une équipe 100% féminine chargée de la mise en œuvre et de la coordination du projet.
Ahlem Belhadj (Tunisie) et Yosra Frawes (Tunisie)
Ahlem Belhadj est une défenseuse des droits des femmes et une psychiatre. Elle a participé activement à la « révolution tunisienne » qui a débuté en 2011, en se concentrant sur les droits des femmes et des enfants, et son combat se poursuit aujourd’hui dans la Tunisie post-révolutionnaire. Elle a été présidente de l’Association tunisienne des femmes démocrates, dans laquelle elle est activement impliquée. Son militantisme lui a valu le prix Simone de Beauvoir en 2012.
Egalement membre actif de la transformation politique de la Tunisie, l’avocate Yosra Frawes est la présidente de l’Association tunisienne des femmes démocrates. Elle se concentre sur les droits patrimoniaux des femmes et des enfants, et son expertise juridique l’a amenée à participer à la transition démocratique de la Tunisie au sein de l’Autorité supérieure pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique. Elle est également déléguée de la Fédération internationale des droits de l’homme.
Nuha Muhreiz (Jordanie) et Ikhlas Ghassa (Syrie)
Nuha Muhreiz est la présidente du réseau "Women Helping Women" en Jordanie. L’objectif de cette association est de sensibiliser, de renforcer les capacités et de mobiliser le soutien pour améliorer la participation des femmes à la prise de décision. Le réseau cible les femmes entrepreneures, en particulier les jeunes entrepreneures, et encourage leur participation à la vie publique. En travaillant en réseau avec des organisations communautaires locales, il apporte un soutien aux femmes. Dans son rôle de présidente, Mme Muhreiz a contribué à la création de projets visant à accroître la participation des femmes jordaniennes dans les municipalités et les postes élus, et a contribué à générer du matériel critique visant à promouvoir l’égalité des genres. Muhreiz s’efforce d’impliquer les femmes réfugiées dans les initiatives du réseau.
Ikhlas Ghassa est la présidente du Bureau des femmes et des organisations de l’institution culturelle syrienne. Elle a effectué un travail remarquable en soutien des femmes déplacées en Syrie à retourner dans leurs villages et villes. Elle a créé des réseaux de solidarité pour les femmes qui ont perdu leurs proches dans le contexte de la guerre, ainsi que pour celles qui doivent faire face à la violence de genre. Elle promeut également des initiatives visant à apporter un soutien et à engager socialement les femmes qui ont subi des violences, ainsi que leurs enfants. Ghassa a participé à la Civil Society Support Room à Genève, focalisée sur la facilitation de la participation de la société civile aux dialogues intra-syriens à Genève sur le conflit en Syrie.
Fatma Oussedik (Algérie), Zohra Mezgueldi (Maroc) et Soundous Sabri (Maroc)
Fatma Oussedik est professeure au département de sociologie de l’université d’Alger. Par son rôle de conférencière et de chercheuse, elle a élargi la circulation des travaux des sociologues et anthropologues algériennes. Elle a également contribué à la mise en place d’actions collectives en Algérie visant à susciter un débat sur l’égalité des genres. Oussedik est membre du Réseau universitaire et scientifique euro-méditerranéen sur les femmes et le genre (RUSEMEG), dont l’objectif principal est d’accroître les connaissances universitaires sur le genre et les femmes et de créer des synergies entre les chercheurs et chercheuses travaillant sur ces sujets dans la région.
Également membre du RUSEMEG, et son ancien président, Zohra Mezgueldi est maître de conférences à l’Université Hassan II de Casablanca, au sein du département de langue et littérature françaises. Elle a contribué à la création de formations postdoctorales (programmes de maîtrise et de doctorat) sur les études de genre au Maroc, désormais disponibles dans plusieurs universités grâces à ses actions.
Soundous Sabri enseigne également à l’Université Hassan II au Maroc. Sociologue, elle utilise le milieu universitaire, ainsi que les médias, pour sensibiliser et mettre en lumière les manières pour contrer les inégalités de genre qui affectent les femmes marocaines.
Siham Benchekroun (Maroc), Ibtissam al-Hamri (Maroc) et Malika Talib (Maroc)
Siham Benchekroun est une romancière et une poète primée et une militante des droits des femmes. Ses œuvres littéraires mettent au premier plan les expériences émotionnelles et physiques des femmes, avec un accent sur leur hétérogénéité. Ses œuvres ont été traduites en plusieurs langues.
Ibtissam al-Hamri est un poète qui se bat pour les droits des personnes présentant une diversité fonctionnelle et cognitive, ainsi que pour les droits des femmes. Elle utilise la poésie et la littérature pour mettre en lumière les défis auxquels font face les femmes et les personnes autrement capables, donnant ainsi une forte impulsion à la société marocaine vers une approche plus égalitaire à cet égard.
Malika Talib est également poète. Elle a publié deux livres en arabe. Sa ténacité l’a conduite à obtenir son diplôme après sa retraite, ce qui a inspiré de nombreuses femmes au Maroc à poursuivre leurs objectifs.
Fairouz Habache (Algérie)
Fairouz Habache est la présidente de Femmes d’affaires d’Algérie (Women in Business of Algeria -WIBA). Son travail dans le domaine de l’entrepreneuriat féminin lui a valu une reconnaissance internationale. En 2016, avec d’autres femmes algériennes, elle a créé la Communauté WIBA, un réseau de femmes d’affaires, d’artisanes, de femmes chefs d’entreprise et de cadres cherchant à encourager l’entreprenariat féminin. Son travail se concentre sur la valorisation de la participation des femmes au développement de leurs sociétés et de l’économie de leurs communautés.
Naela Gabr (Égypte)
Naela Gabr est la présidente et le chef du secrétariat technique du Comité national de coordination pour la prévention et la lutte contre la migration illégale et la traite des personnes (CCPIMTIP). Le rôle de Mme Gabr au sein du Comité a été orienté vers la protection des droits des femmes et des filles égyptiennes. En tant qu’ambassadrice, l’égalité des sexes a toujours encadré son action contre la violence et les crimes visant les groupes les plus vulnérables de son pays.
Aïcha Chenna (Maroc)
Aïcha Chenna est la fondatrice de l’Association Solidarité Féminine, qui propose des formations dans différents domaines aux mères célibataires depuis 1985 et aide les victimes de maltraitance. Assistante sociale et infirmière, Aïcha Chenna a fait partie du ministère de la santé du Maroc et a effectué des recherches sur différentes maladies. Son travail a été récompensé par plusieurs prix humanitaires, dont le prix Opus, qui lui a été décerné en 2009.
Inscrivez-vous à notre bulletin mensuel et vous serez au courant des derniers contenus publiés sur notre réseau: actualités, événements, documents, pratiques partagées. . . Ne manquez pas cette opportunité! Lien
Cette plateforme s'inscrit dans l'Axe 1 « Renforcer les capacités des acteurs de l'égalité » du Fonds de Solidarité Prioritaire « Femmes d'avenir en Méditerranée » financé par le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et porté par l'Institut européen de la Méditerranée, dans le cadre du projet « Développer l'autonomie des femmes » labellisé par l'Union pour la Méditerranée.
Membres fondateurs
Commentaires
Pour écrire un commentaire inscrivez-vous et échangez avec les membres du réseau.
Inscrivez-vous sur la Fondation