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Le 8 mars 2019, à l’occasion de la Journée internationale des femmes, le Mouvement alternatif pour les libertés individuelles (MALI) a symboliquement changé les noms de certaines rues de Rabat et leur a donné le nom d’éminentes femmes marocaines, afin de se réapproprier l’espace public et dénoncer la domination masculine.
En féminisant les noms des principales rues et places de la capitale marocaine, M.A.L.I entend souligner l’exclusion systématique des femmes de l’espace public et la négation de leurs rôles et de leurs réalisations. Le mouvement souhaitait également rendre hommage aux femmes leaders telles que Saida Al-Mabahi, Dihya El Kahina, Fatima Mernissi, Tin Hinan, Shamsi Az-ziwayya, Al Sayyida Al Hurra, Touria Chaoui et Hada El Ghiatia Kharboucha.
Il y a quelques mois, MALI avait lancé une autre campagne en ligne pour lutter contre le patriarcat et la domination masculine, mais cette fois-ci, la campagne "Ma vulve m’appartient" visait à lutter contre le "test de virginité" que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) considère comme pratique inutile, humiliante, douloureuse et traumatisante qui doit être interdite.
Ce test est basé sur l’inspection de l’hymen pour voir s’il est déchiré avant le mariage et il est courant dans de nombreux pays.
Cette plateforme s'inscrit dans l'Axe 1 « Renforcer les capacités des acteurs de l'égalité » du Fonds de Solidarité Prioritaire « Femmes d'avenir en Méditerranée » financé par le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et porté par l'Institut européen de la Méditerranée, dans le cadre du projet « Développer l'autonomie des femmes » labellisé par l'Union pour la Méditerranée.
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