Inscrivez-vous et échangez
avec les membres du réseau.
L’Association d’aide aux enfants de femmes prisonnières, représentée par sa présidente Nawal Mustafa, a réussi à recueillir les signatures de 60 député-e-s pour débattre un projet de loi sur l’imposition de peines alternatives aux femmes débitrices comme alternative à l’emprisonnement, au parlement égyptien.
L’association propose de remplacer la peine de prison par la fonction publique dans les hôpitaux, les orphelinats et les résidences pour personnes âgées.
Selon le ministère de la Solidarité sociale, 25% du nombre total de prisonnier-e-s en Égypte sont des femmes débitrices. Ce sont des femmes qui ont été submergées par la pauvreté et contraintes à emprunter de l’argent, mais comme elles n’ont pas pu payer leurs dettes, elles ont fini en prison. L’article 376 du Code pénal égyptien (Loi 58/1937) stipule que les débiteurs peuvent encourir jusqu’à trois ans d’emprisonnement du fait de ne pas avoir payé leurs dettes.
Mme. Nawal Mustafa a souligné que le projet de loi à débattre au parlement est le fruit d’un effort de plus de deux ans de recherche et d’étude sur les différents aspects sociaux, économiques et juridiques de la situation des femmes débitrices, avec le soutien de plus de 25 institutions et associations qui ont rejoint l’association au sein de l’Alliance nationale pour la protection de la femme, qu’elle a lancée en janvier 2017.
L’Association d’aide aux enfants de femmes prisonnières a été fondée en 1990 pour s’occuper des enfants nés en prison. En 2007, l’association a lancé un projet pilote intitulé « Prisonnières de la pauvreté » et a lancé en 2014 un atelier intitulé « Un projet de vie » à Qanater dans le but d’appuyer, d’éduquer et de fournir une formation professionnelle aux femmes débitrices après la prison.
Inscrivez-vous à notre bulletin mensuel et vous serez au courant des derniers contenus publiés sur notre réseau: actualités, événements, documents, pratiques partagées. . . Ne manquez pas cette opportunité! Lien
Cette plateforme s'inscrit dans l'Axe 1 « Renforcer les capacités des acteurs de l'égalité » du Fonds de Solidarité Prioritaire « Femmes d'avenir en Méditerranée » financé par le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et porté par l'Institut européen de la Méditerranée, dans le cadre du projet « Développer l'autonomie des femmes » labellisé par l'Union pour la Méditerranée.
Membres fondateurs
Commentaires
Pour écrire un commentaire inscrivez-vous et échangez avec les membres du réseau.
Inscrivez-vous sur la Fondation