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Lors de ce séminaire qui s’est tenu à Marseille le 16 février 2018, la réflexion a porté sur les rapports entre le monde de la recherche et celui des associations et acteurs de terrain. Le séminaire a posé la question de l’interaction entre recherche et action: comment faciliter la transmission et le partage des connaissances précises et actualisées des situations des femmes ainsi que des rapports hommes-femmes afin de les rendre accessibles à tous et à toutes ?
L’étude du cas des femmes migrantes consistait à identifier leurs parcours diversifiés : parcours de migrations, parcours de vie, parcours professionnels. Ce séminaire a permis de prendre connaissance d’expériences de femmes migrantes et représentantes d’associations spécialisées dans l’insertion, l’orientation socio-professionnelle, la formation et la défense des droits des migrantes. L’analyse des évolutions des récentes migrations féminines a pointé les difficultés rencontrées par ces femmes mais a aussi repéré les ressources et les aides dont elles disposent et a identifié des espaces de liberté que le travail leur offre. Les 35 participant-e-s ont souligné la nécessité des liens entre le travail intellectuel, la réflexion critique et les actions en cours.
L’expérience d’institutions comme le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée - Mucem se trouvant à l’interface entre le monde académique et le grand public, a permis une réflexion sur les bonnes pratiques. Par exemple la possibilité de collecter du patrimoine mémoriel, des paroles et des pratiques féminines quotidiennes souvent invisibles, qui peuvent nourrir des corpus de recherches. Les collaborations entre jeunes chercheur-se-s et le Mucem peuvent ouvrir des perspectives autour d’expositions portant sur les problématiques scientifiques développées par le monde académique.
Le débat entre représentant·e·s du milieu associatif et chercheur·e·s a été riche car plusieurs participant-e-s réunissaient les deux facettes : il n’y avait donc pas les chercheur·e·s d’un côté et les représentant·e·s de la société civile de l’autre. Le séminaire a montré l’importance de confronter nos références par exemple lorsque nous envisageons la question du « commun » ou de la diversité culturelle et l’universalité des droits. De même il est important de gommer nos préjugés et modifier notre langage ; ainsi, lorsqu’on parle de 1ère, 2ème, 3ème générations de personnes immigrées on maintient dans le cadre de la migration les personnes installées depuis plus de 40 ans dans un pays.
Le séminaire a été organisé par le Réseau Universitaire et Scientifique Euro-méditerranéen sur le Genre et les Femmes (RUSEMEG) avec le soutien de l’Université Aix-Marseille dans le cadre de l’Axe 1 « Renforcer les capacités des acteurs de l’égalité » du projet « Femmes d’avenir en Méditerranée », financé par le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE). Il est en synergie avec la mission de la FFEM et le projet « Développer l’autonomie des femmes », labellisé par l’Union pour la Méditerranée.Le compte-rendu du séminaire est disponible en pièce jointe.
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Cette plateforme s'inscrit dans l'Axe 1 « Renforcer les capacités des acteurs de l'égalité » du Fonds de Solidarité Prioritaire « Femmes d'avenir en Méditerranée » financé par le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et porté par l'Institut européen de la Méditerranée, dans le cadre du projet « Développer l'autonomie des femmes » labellisé par l'Union pour la Méditerranée.
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