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Femmes égyptiennes: accès aux postes de prise de décision

21.01.2018 / Créé par AEFLA
Femmes égyptiennes: accès aux postes de prise de décision

L’Association des avocates égyptiennes a organisé une large table ronde au niveau national le 11 janvier 2018 à Safir Hotel, El Dokki. Cet évènement visait à présenter et à discuter le document de politique publique sur le rôle des femmes égyptiennes dans la prise de décision,  dans le cadre du programme «Renforcer la participation politique des femmes», financé par ONU Femmes.

Des parlementaires, des représentants du ministère de la Solidarité sociale, du Conseil national des femmes, du ministère de la Santé et du développement local ont participé à cette table ronde, ainsi qu’un groupe de présidents d’ONG, d’organisations internationales, d’organisations locales et de partis politiques, aussi bien que des fédérations industrielles, unions , et syndicats professionnels.

La table ronde a obtenu une large couverture médiatique par nombre de chaînes et de journaux égyptiens et nationaux, de chaînes satellitaires et de différents sites électroniques.

En outre, la table ronde visait à présenter des recommandations et des suggestions de représentants des organismes publics participants et de la société civile pour soutenir les femmes égyptiennes, en particulier dans les zones marginalisées, et leur donner la possibilité de participer au processus décisionnel.

La table ronde a été inauguré par le discours d’ouverture de la présidente de l’Association des avocates égyptiennes, Mme Rabha Fathy, par Mme Nahla Saqr, coordinatrice nationale du bureau d’ONU Femmes en Egypte, par Mme Maysa Atwa puis le discours de M. Ayman Badr, responsable du suivi et de l’évaluation du programme «Renforcer la participation politique des femmes». Ensuite, les participants ont eu l’occasion de s’informer des objectifs et des résultats du projet, en plus des documents de politique produits par le projet.

  1. Mahmoud Mortada, consultant en développement humain, a entamé la première session consacrée aux principaux obstacles législatifs et sociaux auxquels est confrontée la participation politique et sociale des femmes en Egypte à la lumière des résultats des études politiques produits par le projet.
  2. Emad Esa, le partenaire du projet et le représentant de l’Association pour le développement des communautés locales sur l’île de Baba à Bani Souif, a précisé que le projet est considéré comme le premier du genre à Bani Souif. En outre, M. Esa a souligné que le projet a organisé de nombreux séminaires et réunions pour sensibiliser la société à l’importance de la participation politique des femmes, renforcer les capacités des jeunes et leur permettre de participer aux activités de volontariat et de sensibilisation, et aux campagnes mises en œuvre dans les universités égyptiennes. Le projet a renforcé les capacités des associations partenaires et leur a permis de rédiger des documents politiques et de les partager avec la société pour en tirer le meilleur intérêt.

La deuxième et dernière session a commencé par la présentation des recommandations et des suggestions les plus importantes concernant le rôle des femmes égyptiennes dans le processus de prise de décision. Les recommandations les plus importantes étaient:

1- Activer les articles de la constitution relatifs à l’égalité des sexes, à la parité et à l’accès des femmes aux métiers publics, notamment pour faire face et éliminer les politiques et procédures discriminatoires.

2- L’adoption immédiate d’un ensemble de lois favorisant la participation des femmes, en particulier la loi du Haut-Commissariat à la lutte contre la discrimination, les lois du Conseil d’État, le comité supérieur de justice et les lois des ONG et des organisations de la société civile.

3- Développer des programmes d’appui technique, renforcer les capacités des jeunes femmes leaders et les former pour participer à la vie politique et aux élections des conseils locaux.

4- Renforcer les efforts, la coordination et le partenariat entre toutes les parties prenantes gouvernementales et non gouvernementales et le parlement.

5- Maximiser l’intérêt et les efforts de recherche dans le domaine de l’autonomisation des femmes pour participer à la prise de décision, mettre à jour les bases de données relatives à la participation des femmes et fournir des informations et les rendre accessibles et partageables.

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