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Comment mesurer les discriminations envers les femmes et renforcer l’égalité professionnelle dans le secteur public ? Quel est l’impact de la parité femmes-hommes sur l’action publique ? Les 14 et 15 décembre 2017, nous avons participé au « Séminaire sur les discriminations indirectes dans la fonction publique » organisé à Rabat par le réseau Mixité et gouvernance (M&G) autour de la Méditerranée.
Le réseau M&G souligne l’action des femmes dans l’administration publique et l’importance de la mixité dans les processus de prise de décision publique. Il rassemble des femmes qui occupent des postes de haut niveau au sein des administrations publiques des pays euro-méditerranéens (Egypte, France, Jordanie, Liban, Maroc, Palestine, Slovénie, Tunisie). Les membres du réseau M&G se rencontrent régulièrement pour prendre position conjointement sur des politiques publiques -sans se limiter aux questions de femmes- et formuler des recommandations dans des domaines tels que l’emploi, les migrations, le budget sensible au genre…
Le séminaire de Rabat était consacré aux discriminations non apparentes qui persistent dans la plupart des pays malgré les lois et mesures promues par les gouvernements pour instaurer la parité. Les discriminations basées sur le genre dans la fonction publique prévalent dans les pratiques organisationnelles, par exemple, dans certains jurys de sélection. Elles freinent l’accès des femmes aux postes les plus élevés, aux promotions ou aux primes réservées à certains postes. Des études récentes comme le « Rapport sur les discriminations dans la fonction publique en France » et « Le coût économique des discriminations » (disponibles dans le Centre documentaire) ont montré que les discriminations entre femmes et hommes représentent aussi une perte de valeur économique au niveau national.
Le séminaire a permis d’adresser plusieurs recommandations aux responsables politiques notamment :
Notre Fondation a été présentée aux membres du réseau M&G afin d’encourager les échanges entre femmes haut-fonctionnaires, praticien-ne-s des politiques publiques, chercheur-e-s et expert-e-s de la région euro-méd. De nombreux efforts restent à faire pour que la mixité femmes-hommes soit perçue comme un signe de bonne gouvernance. En effet, le respect de la parité favorise l’émergence de politiques publiques davantage sensibles au genre dans tous les secteurs, y compris dans les ministères du budget ou des finances.
Le séminaire des 14 et 15 décembre a été organisé par le Réseau marocain Mixité et Gouvernance avec l’appui du Ministère de la réforme de l’administration et de la fonction publique du Maroc, du Ministère de l’économie et des finances du Maroc et du Ministère de l’Europe et des affaires étrangères de la France.
Cette plateforme s'inscrit dans l'Axe 1 « Renforcer les capacités des acteurs de l'égalité » du Fonds de Solidarité Prioritaire « Femmes d'avenir en Méditerranée » financé par le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et porté par l'Institut européen de la Méditerranée, dans le cadre du projet « Développer l'autonomie des femmes » labellisé par l'Union pour la Méditerranée.
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