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Il y a 50 ans, le 19 décembre 1967, était finalement adoptée en France la loi Neuwirth légalisant l’usage de la contraception. Au cours de cette même décennie, les nouvelles méthodes médicales de régulation des naissances, comme la pilule hormonale ou le dispositif intra-utérin, commencent à être diffusées en France et dans d’autres pays du monde. Souvent appréhendé comme une révolution, notamment pour l’autonomie corporelle des femmes, ce changement a permis une maîtrise sans précédent des conséquences procréatives de la sexualité et a induit des recompositions majeures des normes de fécondité, de sexualité et de genre.
Ces évolutions n’ont toutefois pas toujours été libératrices, et ont parfois pu constituer un moyen de coercition dans le cadre de politiques de limitation des naissances, aussi bien dans les pays dits « en développement », que dans certaines populations des pays dits « développés » (à l’instar des classes populaires en Angleterre).
L’objectif du colloque organisé par l’Université Sorbonne Paris Cité (USPC) qui se tiendra à Paris les 18 et 19 décembre 2017, en proposant de faire un état des lieux des savoirs et d’ouvrir de nouvelles pistes de recherche sur les multiples enjeux des pratiques contraceptives et abortives, dans une perspective de genre et en prenant en compte l’imbrication avec d’autres rapports de domination (classe, race, âge, handicap). Il vise la mise en commun des travaux des multiples disciplines qui s’intéressent à la contraception (démographie, sociologie, histoire, anthropologie, sciences politiques, épidémiologie, etc.).
Les sujets à traiter sont:
Veuillez trouver ci-joint l’appel à communication du colloque (versions française et anglaise). Les propositions de communications doivent être envoyées avant le 30 juin 2017 à contraception.genre@gmail.com.
Cette plateforme s'inscrit dans l'Axe 1 « Renforcer les capacités des acteurs de l'égalité » du Fonds de Solidarité Prioritaire « Femmes d'avenir en Méditerranée » financé par le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et porté par l'Institut européen de la Méditerranée, dans le cadre du projet « Développer l'autonomie des femmes » labellisé par l'Union pour la Méditerranée.
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