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Dans le cadre du projet « Support au collectif d’associations de défense des droits des victimes de violences», dont Djazairouna est le développeur du projet et l’interlocuteur principal d’un collectif d’associations, et qui a pour objectif général d’aider les associations de défense des droits de femmes, de l’enfant, des personnes vulnérables, des jeunes, des victimes du terrorisme, des handicaps et des victimes des accidents de la route pour faire valoir les droits de leurs adhérents justiciables avec pour objectifs particuliers de renforcer la protection des victimes ; encourager l’application des dispositions de lois et d’attirer l’attention des avocats et du parquet sur la nécessité d’exploiter les conventions internationales ratifiées par l’Algérie.
Ce collectif bénéficiera de l’accompagnement d’une équipe d’experts qui vient en appui pour le développement des outils (un manuel juridique et une charte des victimes) et la mise en place des ateliers de travail, dans un cadre collaboratif. A cet effet, une mission de cadrage sur le terrain a été organisée par l’équipe d’experts et Djazairouna, et a eu lieu du 24 au 30 septembre 2016, pour préparer la mission de terrain et discuter de la méthodologie et de l’organisation tant substantielle que logistique du projet. Suivi de l’organisation et le déroulement de deux ateliers à Blida les vendredi 2 et samedi 3 décembre 2016, visant à :
1- Réunir le collectif et ses représentants afin de présenter le projet en détails. 2- Définir la liste du collectif dont les représentants vont composer les membres des ateliers thématiques de travail à venir dans les prochains mois. 3- Établir et nommer un comité restreint qui sera en charge de prendre les décisions stratégiques et de superviser le développement des outils que sont la Charte des Victimes et le Manuel Juridique et dont est issu le comité de rédaction des outils-ci mentionnés. 4- Les deux experts internationaux participent activement au travail des ateliers et sont part du Comité restreint de supervision et de rédaction. Ensemble et dans un esprit d’équipe renforcé, ils assistent et participent à tous les ateliers et réunions.
Les Premières conclusions des deux jours de travail : 1 - La législation algérienne adresse la question des réparations aux victimes, le droit existe déjà dans la loi. Le droit des victimes est consacré par la Constitution algérienne. Le rôle de ces deux outils devra être celui d’expliquer comment exercer et appliquer le droit. 2- Concernant la méthodologie, il a aussi été rappelé l’importance de bien définir la terminologie et de bien comprendre les dispositions légales. Les outils développés devront encadrer les mesures de prise en charge des victimes, fournir de l’information claire, juste et accessible à tous et de collecter les dispositions juridiques et de procédures pertinentes aux victimes. 3- Concernant les outils, il s’agit aussi de les utiliser et d’utiliser cette opportunité pour faire des propositions précises sur chacun des thèmes. 4- Il est important de bien réfléchir à ce que signifie le concept de droit des victimes. Les victimes doivent avoir conscience de leurs droits ce qui n’est pas toujours le cas et il faut donc travailler à une plus grande sensibilisation et éducation pédagogique pour une meilleure autonomie et permettre ainsi aux individus de ne pas rester dans leur seule position de victime mais d’être les acteurs et actrices de revendications de leurs droits. 5- Les questions liées aux victimes doivent être abordées aussi via les biais sociaux, économiques, juridique et psychologique voire médical quand c’est pertinent. Il y a une dimension holistique à avoir sur la question des victimes.
La fin des ateliers a permis la nomination du comité restreint en charge de superviser le développement des outils. Les thématiques regroupées en 4 ateliers ont été définies : les victimes du terrorisme et des disparitions forcées – les droits de l’enfant – les droits de la femme- les droits des handicapés et autres.
Cette plateforme s'inscrit dans l'Axe 1 « Renforcer les capacités des acteurs de l'égalité » du Fonds de Solidarité Prioritaire « Femmes d'avenir en Méditerranée » financé par le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et porté par l'Institut européen de la Méditerranée, dans le cadre du projet « Développer l'autonomie des femmes » labellisé par l'Union pour la Méditerranée.
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