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L’Association des avocates égyptiennes (AEFL), en coopération avec l’Association nationale pour la défense des droits et des libertés, membre du réseau SOAWR Egypt, a conclu sa formation sur le « Tous pour le protocole de Maputo » qui s’est tenue à Louxor avec un certain nombre d’ONG représentant Assouan, Louxor, Qena, Sohag et Assuit.
La formation visait à sensibiliser aux articles du Protocole africain des droits de la femme (Protocole de Maputo) d’une part et à plaider pour soutenir les efforts de l’État égyptien vers la ratification du Protocole de Maputo d’autre part ; la question qui vient avec les engagements internationaux et régionaux de l’Égypte en Afrique. La formation a abordé un certain nombre de sujets, notamment la définition des termes liés aux traités, protocoles, leurs mécanismes de ratification et de signature et une présentation des conventions internationales les plus importantes relatives aux femmes qui sont signées par l’Égypte. La formation a également mis en lumière la réalité des femmes en Afrique et les défis les plus importants auxquels elles sont confrontées, en plus de passer en revue leurs acquis au cours des dernières années. En outre, la formation a passé en revue le Protocole africain des droits de la femme, connu sous le nom de Protocole de Maputo, et les droits civils, politiques, économiques et sociaux les plus importants au sein du protocole. La formation comprenait aussi la rédaction d’un mémorandum dans le langage des droits de l’homme exhortant le gouvernement égyptien à ratifier le Protocole de Maputo.
Mme Rabha Fathy, présidente de l’AEFL, a assuré que la formation a coïncidé avec la campagne des OSC qui appellent le gouvernement égyptien à ratifier le protocole de Maputo et la conviction de l’AEFL dans la nécessité des engagements internationaux de l’Égypte, notamment en ce qui concerne l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes en général et des femmes africaines en particulier. Elle a ajouté que la formation comprenait une simulation par les stagiaires dans laquelle ils ont discuté des justifications sur lesquelles l’Égypte devrait ratifier le protocole et soulignant l’importance de le signer. Mme Fathy a également souligné que la formation a été dispensée par un certain nombre d’experts dans le domaine des droits de l’homme et du développement. Parmi eux figurent Mme Mona Ali El Dien, experte en genre et autonomisation des femmes et M. Hossam El Dien Al Amir, intervieweur médiatique, journaliste, spécialiste des mécanismes de communication et formateur de modèles de simulation. Dans le même contexte, M. Walid Farouk, le président de l’Association nationale pour la défense des droits et des libertés, a indiqué que la formation comprenait un certain nombre d’associations et d’organisations travaillant dans la société civile, notamment dans le domaine de l’autonomisation des femmes et de leur participation à leur présenter le protocole, en plus des mécanismes nationaux qui doivent être pris par l’État lors de la signature ou de la ratification des conventions et protocoles.
M. Farouk a ajouté qu’à travers les ateliers inclus dans la formation, les ONG participantes pourraient en apprendre davantage sur tous les articles du Protocole et comment il garantit des droits complets pour les femmes africaines, y compris le droit de participer aux processus politiques, l’égalité sociale et politique, le renforcement de l’indépendance dans les choix en matière de santé génésique et la réduction des MGF et des autres droits des femmes. Il convient de noter que les membres de SOAWR Egypt comprennent l’Association des avocates égyptiennes, l’Association nationale pour la défense des droits et des libertés et le Forum de développement et de dialogue sur les droits de l’homme. À travers ses formations et ses activités, SOAWR Egypt Network cherche à être soutenu par des ONG en Égypte.
Cette plateforme s'inscrit dans l'Axe 1 « Renforcer les capacités des acteurs de l'égalité » du Fonds de Solidarité Prioritaire « Femmes d'avenir en Méditerranée » financé par le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et porté par l'Institut européen de la Méditerranée, dans le cadre du projet « Développer l'autonomie des femmes » labellisé par l'Union pour la Méditerranée.
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