À l’échelle mondiale, pendant le confinement de la pandémie de COVID-19, les signalements de violence domestique ont augmenté. À l’aide de reportages scientifiques et d’actualités sur la violence à l’égard des femmes pendant COVID-19 et les changements qu’elle a impliqués dans la société, cet article spécule sur la manière dont différents facteurs contribuent à la violence à l’égard des femmes dans le monde, en mettant l’accent sur le Liban. Les types de violence abordés dans cette étude seront la violence domestique et la violence entre partenaires intimes. Pour comprendre le lien entre la violence à l’égard des femmes et l’interaction multidimensionnelle entre les différents facteurs agissant pendant le confinement pandémique, le modèle écologique de Heise est utilisé. Ces facteurs sont classés en quatre groupes : structurels et environnementaux, communautaires/sociétaux, relationnels et individuels. L’augmentation de la violence était due à l’augmentation des tensions dans les ménages, à l’augmentation des facteurs de risque de violence des agresseurs, au fardeau économique et à l’accès limité des survivants aux services de soutien disponibles avant le verrouillage. Le plan de réponse de COVID-19 a limité la propagation du virus, cependant, il a affaibli la capacité des femmes à répondre à leurs auteurs violents.