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Le monde n’est pas sur la bonne voie pour atteindre l’égalité des sexes d’ici à 2030. L’indice d’inégalité de genre (IIG) du Rapport sur le développement humain - une mesure de l’autonomisation des femmes en matière de santé, d’éducation et de statut économique - montre que les progrès globaux en matière d’inégalité de genre ont ralenti ces dernières années.
De nouveaux mouvements sociaux émergent dans le monde entier. Différentes formes de manifestations - y compris des campagnes en ligne, des marches de femmes et des spectacles de rue - exigent de nouvelles façons d’envisager l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.
Les normes sociales sont essentielles à la compréhension de ces dynamiques. Par exemple, les sociétés disent souvent à leurs filles qu’elles peuvent devenir tout ce qu’elles veulent et sont capables de faire, tout en investissant dans leur éducation. Mais ces mêmes sociétés ont tendance à bloquer leur accès aux postes de pouvoir sans leur donner une chance équitable. Dans le monde, près de 50 % des gens disent qu’ils pensent que les hommes font de meilleurs dirigeants politiques, tandis que plus de 40 % pensent que les hommes font de meilleurs dirigeants d’entreprise - un jugement social, du simple fait d’être une femme, une barrière invisible et un affront à l’équité et à la véritable méritocratie.
Cette plateforme s'inscrit dans l'Axe 1 « Renforcer les capacités des acteurs de l'égalité » du Fonds de Solidarité Prioritaire « Femmes d'avenir en Méditerranée » financé par le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et porté par l'Institut européen de la Méditerranée, dans le cadre du projet « Développer l'autonomie des femmes » labellisé par l'Union pour la Méditerranée.
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