En octobre 2014, le programme Protection et autonomisation des femmes au Liban de l’International Rescue Committee (IRC) a commencé à mettre en œuvre une approche mobile innovante de la prestation de services de réponse et d’atténuation de la violence basée sur le genre dans le district d’Akkar. L’approche de l’IRC vise à atteindre les femmes réfugiées syriennes non basées dans des camps et vivant au sein des communautés libanaises, avec des services de gestion des cas de VBG et de soutien psychosocial.

Dans ce contexte, les risques pour les femmes et les filles réfugiées sont exceptionnellement élevés. Le stress et la vulnérabilité créés par le déplacement et ces circonstances peuvent conduire à des abus physiques, sexuels et émotionnels, y compris des agressions physiques, des menaces verbales et des intimidations, des viols et des mariages précoces et forcés. Au-delà des blessures physiques, ces expériences peuvent provoquer la dépression, le stress et l’anxiété, ainsi qu’une diminution de l’auto-efficacité chez les survivants.

Le Centre international de recherche sur les femmes (ICRW) a collaboré avec l’IRC pour évaluer leur approche afin d’examiner dans quelle mesure l’approche mobile est capable (1) de répondre aux besoins de sécurité et de soutien des femmes et des filles réfugiées et (2) de respecter les normes internationales pour garantir la sécurité des survivants de la GBV et la qualité des services (notamment l’engagement communautaire, les espaces sûrs, une approche centrée sur le survivant, des références sûres, la confidentialité des services et l’accessibilité des services).