Ce rapport de recherche examine les dynamiques de genre de la radicalisation vers la violence en Libye et les efforts pour contrer et prévenir l’extrémisme violent. Basé sur la recherche primaire en Libye, ce rapport analyse les nouvelles données collectées sur le terrain (octobre 2018 à mars 2019), et via un instrument d’enquête (mars-juin 2019). La recherche examine les motivations sexospécifiques des individus à rejoindre des groupes extrémistes violents et terroristes, et comment l’inégalité et la discrimination entre les sexes au sein de la société libyenne interagissent avec d’autres facteurs économiques, politiques et religieux pour répandre l’extrémisme violent. Le rapport explore la manière dont les constructions sociales de la masculinité et de la féminité sont manipulées par les groupes extrémistes violents par le biais de leurs stratégies de recrutement et de leurs tactiques de contrôle du groupe. En plus de ces dynamiques de genre, la recherche étudie les réponses des femmes libyennes ; comment et pourquoi elles cherchent à contrer et à prévenir l’extrémisme violent dans leurs communautés.