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Globalement, les hommes sont plus exposés à l’informalité que les femmes, mais la part des femmes dans l’emploi informel dépasse celle des hommes dans une majorité de pays (chapitre 1). Dans tous les pays, cependant, les risques et les vulnérabilités associés à l’économie informelle (chapitre 3) touchent les femmes de manière disproportionnée. Le chapitre 5 de cette publication ("Aborder la dimension de genre de l’informalité") fournit des preuves actualisées sur les disparités entre les sexes dans les principaux résultats de l’emploi informel, tels que le statut d’emploi et les niveaux de salaire. Il examine ensuite le rôle des contraintes liées au genre dans les résultats de l’emploi et l’accès à la protection sociale. Enfin, il passe en revue les approches sensibles au genre qui ont contribué à l’autonomisation des femmes dans l’économie informelle dans un certain nombre de pays, afin d’identifier les domaines prioritaires pour les décideurs politiques. Il est évident que le défi de la vulnérabilité dans l’économie informelle doit être abordé sous l’angle du genre. En particulier, des instruments de gestion des risques tenant compte de la dimension de genre sont absolument nécessaires pour garantir que les tentatives actuelles d’étendre la protection sociale aux travailleurs de l’économie informelle n’abandonnent pas les femmes.
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Cette plateforme s'inscrit dans l'Axe 1 « Renforcer les capacités des acteurs de l'égalité » du Fonds de Solidarité Prioritaire « Femmes d'avenir en Méditerranée » financé par le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et porté par l'Institut européen de la Méditerranée, dans le cadre du projet « Développer l'autonomie des femmes » labellisé par l'Union pour la Méditerranée.
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