Inscrivez-vous et échangez
avec les membres du réseau.
La contribution positive des femmes à la croissance économique, à la réduction de la pauvreté et au bien-être de la société a été bien documentée dans de nombreuses études. Dans la région euro-méditerranéenne, des progrès significatifs ont été réalisés en ce qui concerne les droits des femmes et des jeunes filles et, dans l’ensemble, les questions d’égalité entre les sexes ont pris une visibilité considérable. Cependant, la région continue de faire face à des obstacles et des défis en ce qui concerne la réalisation de l’égalité, et un écart manifeste sépare les efforts législatifs de la mise en œuvre effective. Les pratiques discriminatoires, les barrières sociales, l’insuffisance des protections institutionnelles et l’inégalité d’accès aux services et aux ressources continuent d’empêcher les femmes et les filles de progresser. Il reste beaucoup à faire en termes de législation, de politiques, de programmation et de planification pour créer un environnement dans lequel les femmes et les hommes peuvent réaliser pleinement leur potentiel sur un pied d’égalité pour atteindre la prospérité, la stabilité et la paix.
Bien que la promotion de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles relèvent principalement de la responsabilité du gouvernement, les organisations nationales, régionales et multilatérales jouent un rôle crucial dans ce processus : elles fournissent d’importantes ressources financières et non financières pour promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Le principal défi pour les donateurs et les organisations multilatérales est de faire en sorte que le genre soit et reste une priorité de développement à une époque de "surcharge de priorités" dans les politiques de développement. Le genre est souvent un thème transversal dans les programmes de développement, à intégrer parmi une série d’autres (notamment l’environnement, les droits de l’homme et/ou le VIH/SIDA). Cela peut parfois conduire à une exclusion de la dimension de genre.
Dans la région de l’UpM, l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes sont une priorité pour de nombreux donateurs et organisations internationales. Toutefois, les données de terrain et les récents examens et évaluations indiquent que les progrès ont été très lents et que l’objectif d’égalité entre les sexes n’est toujours pas atteint. En général, les donateurs et les organisations internationales ont soutenu les mêmes priorités et ont mis en œuvre des interventions et des programmes parallèles, parfois avec les mêmes partenaires locaux et les mêmes organismes gouvernementaux, avec très peu de coordination entre les interventions, ce qui a entraîné un manque de cohérence et de complémentarité et a réduit considérablement l’impact sur les femmes et les filles.
Il est difficile d’avoir une vue d’ensemble de qui sont les principaux acteurs, quels programmes ils mettent en œuvre dans quels pays et pour quels groupes de bénéficiaires spécifiques. Plutôt que de prétendre être exhaustive, la publication tente de fournir une vue d’ensemble représentative des principaux programmes et mécanismes de financement visant à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes des principaux donateurs et parties prenantes dans la région méditerranéenne.
Inscrivez-vous à notre bulletin mensuel et vous serez au courant des derniers contenus publiés sur notre réseau: actualités, événements, documents, pratiques partagées. . . Ne manquez pas cette opportunité! Lien
Cette plateforme s'inscrit dans l'Axe 1 « Renforcer les capacités des acteurs de l'égalité » du Fonds de Solidarité Prioritaire « Femmes d'avenir en Méditerranée » financé par le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et porté par l'Institut européen de la Méditerranée, dans le cadre du projet « Développer l'autonomie des femmes » labellisé par l'Union pour la Méditerranée.
Membres fondateurs
Commentaires
Pour écrire un commentaire inscrivez-vous et échangez avec les membres du réseau.
Inscrivez-vous sur la Fondation