ONU Femmes et l’Association pour la solidarité avec les demandeurs d’asile et les immigrés (ASAM) ont entrepris une évaluation complète des besoins des femmes syriennes dans le but de recueillir des informations sur les besoins des femmes et des filles réfugiées, les difficultés qu’elles rencontrent pour accéder aux services et d’identifier les domaines qui doivent être améliorés. La recherche, financée par le gouvernement islandais, a montré que les principaux problèmes auxquels les femmes syriennes sont confrontées sont l’accès à de meilleures conditions de logement, la langue et l’accès aux opportunités d’emploi. Les données sont basées sur des entretiens structurés et approfondis avec 1291 femmes et filles syriennes dans sept villes.

Principaux résultats de l’évaluation des besoins ;

• La barrière de la langue est un obstacle majeur qui empêche les femmes syriennes d’accéder aux droits et aux services.
• Le logement est l’un des principaux problèmes.
• 87% des femmes syriennes affirment se sentir en sécurité chez elles, et 73% dans leur quartier.
• Seulement 15 % des femmes occupent des emplois générateurs de revenus.
• 73% ne savent pas où demander de l’aide en cas de violence ou de harcèlement.74% ne savent pas où demander de l’aide pour leurs enfants.
• Les femmes syriennes ne connaissent pas les différents services d’aide : 68 % ne connaissent pas les conseils juridiques gratuits, 63 % les soins à domicile, 59 % le soutien psychosocial et 57 % les services de garde d’enfants.
• Les femmes syriennes en Turquie semblent particulièrement satisfaites de leur accès aux services médicaux. 86 % déclarent pouvoir accéder à des soins de santé primaires gratuits dans les villes où elles vivent.

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