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Cette étude se concentre sur le rôle critique des employeurs/employeuses dans le recrutement et la gestion de la relation de travail dans le cadre normatif actuel du Liban.
Plus de 250 000 femmes migrantes sont employées par des ménages privés au Liban pour effectuer des tâches ménagères telles que le nettoyage, la cuisine et les soins aux enfants et aux personnes âgées. Un contrat type pour les travailleurs domestiques définit les paramètres de base de la relation de travail, ce qui crée un lien juridique entre «le/la travailleur/travailleuse» et «l’employeur/employeuse». Au Liban, l’employeur/employeuse dispose d’un grand pouvoir pour déterminer les conditions de vie et de travail d’un-e travailleur/travailleuse domestique migrant-e. Les inégalités sont créées en partie par un cadre normatif au Liban fortement dominé par un système de parrainage, connu sous le nom de kafala. En vertu de la kafala, le statut juridique du/de la travailleur/travailleuse est lié à un-e seul-e employeur/employeuse et le/la travailleur/ travailleuse ne peut pas quitter unilatéralement la relation de travail. L’exclusion des travailleurs/travailleuses domestiques de la législation du travail et de la protection sociale aggrave le déséquilibre des pouvoirs.
Cette plateforme s'inscrit dans l'Axe 1 « Renforcer les capacités des acteurs de l'égalité » du Fonds de Solidarité Prioritaire « Femmes d'avenir en Méditerranée » financé par le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et porté par l'Institut européen de la Méditerranée, dans le cadre du projet « Développer l'autonomie des femmes » labellisé par l'Union pour la Méditerranée.
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