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Au cours des dernières années, les femmes algériennes ont connu de profondes transformations socioculturelles qui leur ont permis d’assumer de nouveaux rôles et de participer au développement de leur pays. Cela ne les a cependant pas libérés de l’hégémonie du système social patriarcal, auquel ils continuent de résister de différentes manières. Dans ce contexte, cette étude considère la migration illégale (al-harga), que certaines femmes algériennes ont commencé à entreprendre comme un acte de résistance, comme une nouvelle forme d’expression féministe, même dans les cas où elle revêtait des caractères individualistes ou familiaux. Les motivations du départ de ces femmes clandestines sont nombreuses et varient en fonction de facteurs économiques, culturels et sociaux. Ils y ont toutefois participé, estimant que la migration illégale visait à améliorer la vie dans une autre société plus libérée.
Cet article a été écrit pour le 25e numéro du journal du Centre pour la recherche et l’étude des politiques, publié en 2018, et intitulé «La mobilisation des femmes arabes dans les villes des hommes».
Cette plateforme s'inscrit dans l'Axe 1 « Renforcer les capacités des acteurs de l'égalité » du Fonds de Solidarité Prioritaire « Femmes d'avenir en Méditerranée » financé par le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et porté par l'Institut européen de la Méditerranée, dans le cadre du projet « Développer l'autonomie des femmes » labellisé par l'Union pour la Méditerranée.
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