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Cet article porte sur le sujet de la traite des femmes aux fins d’exploitation sexuelle au Liban, où la combinaison d’une situation économique déjà délicate, d’un afflux important de réfugié-e-s et d’une scène politique et sociale extrêmement complexe et détériorée, semble encourager l’impunité pour ce type d’exploitation.
Cet article s’appuie principalement sur un diagnostic produit par la Lebanese League for Women’s Rights (Ligue des droits de la femme libanaise – ci-après LLWR) qui a analysé la prostitution dans la banlieue-est de Beyrouth, et plus particulièrement à Sin-El-Fil, une localité très peuplée et habitée par des Libanais-e-s appartenant, majoritairement, à des familles de déplacé-e-s libanais-e-s et des réfugié-e-s syrien-ne-s et irakien-ne-s. Les habitant-e-s de la banlieue-est de Beyrouth, populaire et riche en même temps, font face à des difficultés telles que le chômage, le cout élevé du niveau de vie, et l’absence de services étatiques.
Pour réaliser ce diagnostic, la LLWR a réalisé plus de 15 rencontres avec des acteurs qui travaillent sur la traite des femmes: organismes libanais, associations locales et journalistes.
Cette plateforme s'inscrit dans l'Axe 1 « Renforcer les capacités des acteurs de l'égalité » du Fonds de Solidarité Prioritaire « Femmes d'avenir en Méditerranée » financé par le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et porté par l'Institut européen de la Méditerranée, dans le cadre du projet « Développer l'autonomie des femmes » labellisé par l'Union pour la Méditerranée.
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