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La Constitution marocaine de 2011 consacrait le principe de l’égalité femmes-hommes (art. 19) et officialisait la langue (autochtone) amazighe (art. 5) aux côtés de l’arabe. Cependant, malgré les progrès apparents dans les domaines des droits des groupes minoritaires et des peuples autochtones et de l’égalité des sexes, les droits des femmes amazighes continuent d’être violés à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de leur propre communauté. Alors que l’État marocain ne garantit pas, entre autres, l’accès de la communauté amazighe aux droits linguistiques et éducatifs (tels qu’énoncés aux art. 13 à 14 de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones [DNUDPA]), cet article remet en question les approches dominantes de l´examen des droits des Amazighs pour ne pas avoir tenu compte des expériences vécues et du contre-récit des femmes amazighes. En tant que tel, cet article s’éloigne des revendications internationales des groupes culturels amazighs, fondé sur les droits de l’homme, pour se concentrer plutôt sur l’articulation des droits et de l’identité entre les femmes amazighes elles-mêmes. Cet article examine la question de savoir si les approches locales pourraient être plus efficaces que d’essayer de se baser sur des approches internationales plus larges pour aborder la question des femmes appartenant à des minorités et des femmes autochtones.
Cette plateforme s'inscrit dans l'Axe 1 « Renforcer les capacités des acteurs de l'égalité » du Fonds de Solidarité Prioritaire « Femmes d'avenir en Méditerranée » financé par le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et porté par l'Institut européen de la Méditerranée, dans le cadre du projet « Développer l'autonomie des femmes » labellisé par l'Union pour la Méditerranée.
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