La relation entre la participation et le genre est plutôt trop chargée de tensions et de contradictions. Ces points de tension entre les approches de développement participatives et «soucieuses de l’égalité femmes-hommes» découlent de –– et produisent des moyens assez différents de s’attaquer aux problèmes de pouvoir gendérisé. Cet article a pour objectif de répertorier les dimensions de la "participation" et du "genre" dans le développement, en soulignant les paradoxes des interventions " soucieuses de l’égalité femmes-hommes " et celles du développement participatif. L’article s’interroge aussi sur la persistance des problèmes liés notamment au manque d’opportunités d’emploi et de droits, malgré les efforts constamment déployés jusqu’à présent pour réduire au minimum l’écart d’inégalité entre les femmes et les hommes, et en dépit du fait que le nombre de femmes par rapport aux hommes sur le lieu de travail augmente rapidement. D’ici, soulèvent quelques questions telles que: la sensibilisation à la problématique hommes-femmes est-elle nécessaire et suffisante pour une participation effective des femmes aux pratiques de promotion de la femme et au développement? Et quelles sont les conditions pour cette participation efficace? La participation effective des femmes surmonte-t-elle les différences entre les sexes?