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Le mouvement du 20 février montre de nouveaux modes d’engagement avec le féminisme, malgré l’absence frappante d’organisations féministes du mouvement de protestation. Néanmoins, et contrairement à la plupart des récits affirmant que le féminisme n’est pas pertinent pour les identifications et les subjectivités politiques de la jeunesse marocaine, l’auteure croit que le féminisme a non seulement pénétré l’imaginaire social d’une nouvelle génération de militant-e-s, mais a également éclairé leurs pratiques. Dans cet article, l’auteure situe brièvement le 20 février dans une généalogie de l’activisme féministe au Maroc montrant des lieux de friction, d’influence et de tensions. Ensuite, elle fournit quelques indications sur ce qu’elle appelle un nouveau féminisme. Ensuite, elle analyse les dynamiques de genre parmi les différentes composantes du 20 février, notamment laïques et islamistes. Elle conclut en esquissant une nouvelle carte des manifestations dirigées par des femmes et pas nécessairement intelligible sous l’ancienne cartographie du féminisme.
Cette plateforme s'inscrit dans l'Axe 1 « Renforcer les capacités des acteurs de l'égalité » du Fonds de Solidarité Prioritaire « Femmes d'avenir en Méditerranée » financé par le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et porté par l'Institut européen de la Méditerranée, dans le cadre du projet « Développer l'autonomie des femmes » labellisé par l'Union pour la Méditerranée.
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