Les filles continuent d’être le plus grand groupe exclu au monde. Elles sont victimes de discrimination et d’abus simplement parce qu’elles sont jeunes et de sexe féminin. À toutes les étapes de leur vie, jusqu’à l’âge adulte, les filles sont confrontées à des désavantages distincts directement liés à cette double discrimination. Ce rapport vise à renforcer la position des filles dans le droit international et à mettre en évidence défis auxquels elles font face. Il révèle à quel point le droit international néglige les droits des filles, rendant ainsi les filles invisibles. Il est rare que les filles soient mentionnées en tant que groupes démographiques spécifiques dans le droit international et, là où elles se trouvent, il est impossible de refléter pleinement les obstacles auxquels elles sont confrontées. Le rapport reconnaît également que des millions de filles sont disproportionnellement défavorisées dans l’éducation, la santé, le travail et la vie de famille, en particulier dans les pays les plus pauvres du monde. Lorsque des facteurs tels que la pauvreté, l’ethnicité ou le handicap se croisent et lorsque les stéréotypes sexistes et les relations de pouvoir inégales prévalent, le désavantage des filles est amplifié.