Inscrivez-vous et échangez
avec les membres du réseau.
Dans la littérature européenne récente sur la migration, deux tendances principales caractérisent les manières dont les migrant-e-s sont représenté-e-s. La premiere tend à définir les migrant-e-s en fonction de leur appartenance à des «communautés» tandis que, dans la deuxième tendance, les migrant-e-s et les réfugié-e-s incarnent les idées de diaspora et d’hybridité, comme résistance aux constructions de «communautés» liées à un lieu. Dans le contexte de ces tendances, les femmes migrantes ont des positions ambivalentes en tant qu’«autres». Les auteures de cet article tentent donc de problématiser la «pureté» de ces approches. Sur la base de recherches menées auprès de migrantes albanaises à Athènes, elles examinent la manière dont ces femmes construisent des communautés très locales, mais aussi transnationales et imaginées, tout en cherchant à s’installer et à trouver des moyens de s’intégrer dans le nouveau cadre. L’article discute donc: (a) de l’importance des pratiques informelles de soutien et d’assistance au niveau du quartier; et b) le rôle des services sociaux (santé et soins aux enfants), car ils affectent les efforts déployés par les femmes migrantes pour négocier une place pour elles-mêmes et leurs dépendant-e-s, forger un sentiment d’appartenance et redéfinir les communautés et les relations entre les genres.
Cette plateforme s'inscrit dans l'Axe 1 « Renforcer les capacités des acteurs de l'égalité » du Fonds de Solidarité Prioritaire « Femmes d'avenir en Méditerranée » financé par le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et porté par l'Institut européen de la Méditerranée, dans le cadre du projet « Développer l'autonomie des femmes » labellisé par l'Union pour la Méditerranée.
Membres fondateurs
Commentaires
Pour écrire un commentaire inscrivez-vous et échangez avec les membres du réseau.
Inscrivez-vous sur la Fondation