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Le 18 août 2017, un groupe d’adolescents a séquestré, insulté et harcelé sexuellement une jeune femme dans un bus public à Casablanca, alors qu’aucun des passagers n’est intervenu pour l’aider. Pour ajouter du sel à la blessure, les adolescents ont enregistré ce terrible abus sexuel et l’ont publié sur les médias sociaux. Deux jours plus tard, des centaines de marocains ont organisé un rassemblement massif à Casablanca pour protester contre les agressions sexuelles et la violence faite aux femmes. Alors que les manifestations et les sit-ins sont un outil efficace pour lutter contre la violence basée sur le genre, d’autres mesures et approches doivent être prises en considération. La violence à l’égard des femmes peut être éliminée par des efforts collectifs et des approches à différents niveaux d’éducation, d’information et de législation, comme l’a suggéré l’auteur de cet article qui a été publié quelques semaines seulement avant l’incident susmentionné.
Cette plateforme s'inscrit dans l'Axe 1 « Renforcer les capacités des acteurs de l'égalité » du Fonds de Solidarité Prioritaire « Femmes d'avenir en Méditerranée » financé par le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et porté par l'Institut européen de la Méditerranée, dans le cadre du projet « Développer l'autonomie des femmes » labellisé par l'Union pour la Méditerranée.
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