En explorant la charia (loi islamique), cette recherche, rédigée par l’auteur féministe syrienne, Mayya Rahbi, porte un appel clair pour changer la culture dominante, dans laquelle la religion se mêle aux mythes, aux coutumes et au tribalisme qui sont enracinés dans l’ère préislamique et qui ont été entrelacé avec des ordonnances  religieuses dans la tête des gens. Le livre contient également un appel explicite pour modifier le Code du statut personnel que l’auteur décrit comme injuste pour les femmes contemporaines et incompatible avec les conditions changeantes des femmes et de la société. Ce qui interdit de modifier les lois et les coutumes discriminatoires à l’égard des femmes n’est pas la loi islamique, mais la mentalité masculine qui a considéré de nombreuses dispositions injustes contre les femmes comme sacrées et a accusé tous ceux qui appellent à modifier ces lois d’infidélité et d’hérésie.