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Le “fondamentalisme religieux” est devenu l’un de ces termes qui font peur et qui évoquent une série d’images intimidantes dans la tête des gens. Certains l’imaginent comme la menace de la colère, la violence et la destruction, alimentée par une religion qu’on n’est pas capable de comprendre. Quand ces gens se trouvent à partager notre religion, nous sommes prompt-e-s à prendre nos distances d’eux. La notion “fondamentalisme religieux” est particulièrement effrayant pour les femmes. Elle évoque une conception de “retourner” aux valeurs et aux morales qui ont presque toujours opprimé les femmes, et cela signifie une perte de libertés et de droits que les femmes ont gagné au cours des dernières décennies. En plus, le fondamentalisme religieux monopolise la vie spirituelle des gens, prétendant être la religion “correcte” ou “pure”. Il justifie toutes sortes de violations—particulièrement contre les corps des femmes et leurs vies, et contre la communauté LGBT—au nom de Dieu.
Cet article vise à définir les stratégies utilisées par l’association Meem (Liban) pour résister à ces différents fondamentalismes religieux.
Cette plateforme s'inscrit dans l'Axe 1 « Renforcer les capacités des acteurs de l'égalité » du Fonds de Solidarité Prioritaire « Femmes d'avenir en Méditerranée » financé par le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et porté par l'Institut européen de la Méditerranée, dans le cadre du projet « Développer l'autonomie des femmes » labellisé par l'Union pour la Méditerranée.
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