Cet article met en lumière les dynamiques de genre de la mobilité et explore les rapports entre la féminisation des migrations et le développement des sociétés d’origine des femmes migrantes. Il traite des conséquences et des défis auxquels les femmes doivent faire face dans le cadre de la nouvelle politique européenne de voisinage (NPEV).  L’article analyse quatre groupes particuliers de femmes ayant quitté des pays de la PEV pour se rendre dans l’UE et compare les raisons personnelles pour lesquelles elles ont émigré (famille, emploi, étude, etc.), les modèles de mobilité (permanent vs. temporaire) et les forces socio-économiques et culturelles qui ont façonné leurs expériences.