Ce travail est le résultat d’un projet de recherche sur le trafic des femmes à des fins d’exploitation dans le cadre du travail domestique. Il traite du problème du travail forcé des femmes en Espagne, en Chypre et en Grèce, la Lituanie, quant à elle, étant le pays d’origine de ce trafic de travailleuses du secteur domestique. L’étude utilise une approche sensible au genre et aux droits humains et basée sur une recherche qualitative. Elle considère que la question de l’emploi des travailleurs/euses immigrés/es dans le secteur domestique demeure toujours en marge des cadres de réglementation, ce qui fait des femmes migrantes employées dans les services domestiques des victimes invisibles de la violence et de l’exploitation. Cet ouvrage entend être utile aux universités, aux organisations de la société civile et aux décideurs politiques.