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Trop de filles abandonnent prématurément l’école, en particulier dans les pays à faible revenu. Le faible niveau d’instruction des filles a des conséquences négatives non seulement pour elles, mais aussi pour leurs enfants et leur famille, ainsi que pour leur communauté et la société. Cette étude documente les impacts potentiels du niveau d’instruction des filles et des femmes dans six domaines : (1) les revenus et le niveau de vie ; (2) le mariage des enfants et les grossesses précoces ; (3) fécondité et croissance démographique; (4) santé, nutrition et bien-être ; (5) agence et prise de décision; et (6) le capital social et les institutions.
Les résultats donnent à réfléchir : les coûts économiques et sociaux potentiels de la non scolarisation des filles sont importants. Un faible niveau d’instruction réduit les revenus attendus à l’âge adulte et diminue la participation au marché du travail, ce qui entraîne une baisse du niveau de vie. Lorsque les filles abandonnent prématurément l’école, elles sont beaucoup plus susceptibles de se marier lorsqu’elles sont enfants et d’avoir leur premier enfant avant l’âge de 18 ans, alors qu’elles ne sont peut-être pas encore prêtes à être épouses et mères. Cela est à son tour associé à des taux de fécondité et de croissance démographique plus élevés, qui, dans les pays à faible revenu, sont des obstacles majeurs à la récolte des bénéfices du dividende démographique. Un faible niveau d’instruction est également associé à de moins bons résultats en matière de santé et de nutrition pour les femmes et leurs enfants, ce qui entraîne, entre autres, une mortalité et un retard de croissance plus élevés chez les moins de cinq ans. Les filles qui abandonnent l’école souffrent également à l’âge adulte d’un manque d’agence et de capacité de prise de décision au sein du ménage, et dans la société en général. Ils sont également moins susceptibles de déclarer avoir des comportements altruistes tels que faire des dons à des œuvres caritatives, faire du bénévolat ou aider les autres.
Enfin, lorsque les filles et les femmes sont mieux éduquées, elles peuvent être mieux à même d’évaluer la qualité des services de base sur lesquels elles comptent et la qualité des institutions et des dirigeants de leur pays. Ces impacts négatifs ont des coûts économiques importants, entraînant entre autres des pertes de richesse en capital humain (revenus futurs de la population active) estimées entre 15 000 et 30 000 milliards de dollars. L’éducation des filles n’est pas seulement la bonne chose à faire : c’est aussi un investissement économique intelligent.
Cette plateforme s'inscrit dans l'Axe 1 « Renforcer les capacités des acteurs de l'égalité » du Fonds de Solidarité Prioritaire « Femmes d'avenir en Méditerranée » financé par le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères et porté par l'Institut européen de la Méditerranée, dans le cadre du projet « Développer l'autonomie des femmes » labellisé par l'Union pour la Méditerranée.
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